First Week in UNM

Lundi (20 août), fût une journée de glande (quasi) totale. Romain a quand même passé la matinée au golf où il a entendu – une fois de plus – la fameuse expression préférée de Yannick : « Take it easy ».
En ce qui me concerne, j’ai eu droit à un début de journée sympathique : je ne me suis pas réveillé tout seul. Je dirai même que je me suis réveillé en charmante compagnie.









Pru et moi avons fait un saut à l’OIPS (Office for International Programs and Studies) pour faire remplir et faxer les documents complétant notre demande de bourse de mobilité internationale, ce qui nous a permis de constater que Grégory (5A) est assez populaire : on y a trouvé 3-4 photos de lui prises au cours d’une excursion organisée par l’université.
Magistère Represents.

Nous avons aussi pris rendez-vous avec Ken Carpenter qui est la personne de l’OIPS qui nous a aidés dans nos démarches. Ça fait trois semaines qu’on est là, il serait peut-être temps qu’on aille le remercier.



Mardi (21 août), nous avons assisté à notre premier cours. Il s’agit de « International Entrepreneurship ». Le prof a l’air sympa, motivé, et dynamique. En fait, le cours n’a pas véritablement commencé : c’était plutôt une introduction nous présentant ce qu’il enseignait. Nous sommes ensuite allés acheter le livre qu’il recommande pour sa matière. C’est le seul livre dont on peut se procurer un exemplaire par personne puisqu’il est à $30 ; pour les autres cours, les bouquins sont à une centaine de dollars chacun donc ce sera un pour trois.
Nous avons ensuite visité le Johnson Center qui est le complexe sportif de l’université. Pour les sportifs – c’est-à-dire pas moi – c’est vraiment l’endroit idéal : plusieurs piscines dont une olympique, terrains de basket, de volley, de squash, salle de muscu, etc.









L’après midi nous avons décidé de passer de la visite à la pratique : Romain est parti barboter à la piscine pendant que les vrais sportifs (Pru et moi) s’exerçaient sur les vélos et autres tapis.














Mercredi 22, nous avons eu droit à la présentation du cours de négociation. Le cours a l’air bien, même si le fait de négocier en anglais ne sera certainement pas évident au départ. Faut dire que les cours d’anglais de M. Collins auxquels on a assisté l’an dernier, qui étaient censés être de la négociation en anglais, n’ont pas vraiment été très efficace… Ceux qui ont assisté à ses cours comprendront.
Ce premier cours n’était qu’une introduction. Pour l’instant nous avons donc seulement évalué notre style dans l’acte négociation. Je suis donc un mélange entre compromiser et avoider, tout comme Prushoth. Malheureusement, dans les différents styles de négociations proposés, il n’y avait pas pitbull. Grosse déception pour Romain qui doit se contenter de competitor.
Le cours qui a suivi fût Interpersonal and team dynamics.  Moyenne d’âge : 35 ans. Ils ont tous une certaine expérience professionnelle et forcément plus de chose à raconter en cours. Niveau participation, c’est sûr qu’on aura moins de choses à dire que les autres. A la fin du cours, on a commencé les travaux en groupe. Pru, Romain et moi – qui étions chacun dans un groupe différent – n’avons presque pas contribué à la séance de réflexion sur le cas pratique qui nous était proposé. Faut dire que le temps qu’on comprenne le cas et qu’on prépare une intervention, une dizaine d’idées a déjà fusé entre les autres membres. Les prochaines fois, on préparera les cas en avance histoire de contribuer un peu.



Jeudi 23, nous avons assisté à notre deuxième cours de International Entrepreneurship, puis nous avons découvert notre quatrième et dernier cours : Organizational Behavior. Pour ce cours aussi il n’a s’agit que d’une introduction. On s’est séparé en petits groupes au sein desquels chacun a pris la parole pour s’exprimer ses attentes relatives au cours, ses craintes, et son background. Ça m’a permis de discuter un peu avec des américains (et non plus des étudiants internationaux) et, ô joie, j’ai compris ce qu’ils disaient, et ils m’ont compris.

En fin d’après midi, nous avons assisté à la première Social Hour qui consistait en un tournoi de volleyball et un barbecue. Pour ma part, le barbecue à 18h quand t’as déjeuné vers 15h/15h30 c’est pas terrible. En revanche, ça n’a pas empêché Romain de se servir.

Nous y avons fait la connaissance d’une chinoise parlant français (elle a vécu quelques années en France). Son comportement était assez particulier dans la mesure où elle donnait l’impression d’avoir sniffé un rail de coke et de s’être transportée à des années lumières de ce monde. Par exemple, au moment de notre rencontre, une fois qu’on lui dit qu’on était français, elle nous a répondu quelque chose du genre « oh mon dieu… (pause), c’est vrai ? (pause) incroyable… », tout en regardant au loin, comme si elle était tout à coup passée à autre chose, avec un regard vide se tournant vers l’horizon. Etrange.

Johannes, qui faisait partie de « Take it easy », est arrivé un peu en retard mais de toute façon, il n’a rien loupé puisque niveau organisation c’était un peu le bordel et les matchs n’avaient pas encore commencé. Ah oui, je ne l’ai pas encore spécifié : notre équipe de volleyball portait le nom divin de « Take It Easy » en hommage à notre pot de moutarde préféré : Yaya.

Les ami(e)s de Johannes étaient aussi là : d’autres allemands mais aussi une française – Marion – qu’on avait rencontré quelques jours avant. J’ai aussi eu l’occasion de faire la connaissance de John, un américain très sympa qui travaille au bureau international des étudiants et qui parle un très bon français. C’est la chinoise qui me l’a présenté. Elle est aussitôt repartie discuter un peu plus loin. Puis, après avoir parlé de la pluie et du beau temps, John a fini par me sortir : « mais tu sais, l’Asian, elle est folle ! ». Pas mieux.

Après quelques dysfonctionnements au niveau de l’organisation, nous avons enfin pu jouer. Les organisateurs n’ont fait jouer notre équipe qu’à la fin, ce qui fait qu’on a directement accédé aux derniers stades du jeu (sans passer par les « tours préliminaires »). Ce n’est pas forcément une bonne chose dans la mesure où, sur cinq joueurs, seuls Romain et Johannes savaient bien jouer. Pour Pru et moi c’était quasiment la première fois qu’on jouait depuis le collège, et le cinquième joueur – un américain dont on a fait connaissance sur place et qui ressemblait à s’y méprendre à Harry Potter – s’est avéré ne pas être très bon. Au final, nous avons quand même gagné le tournoi ! Pru et moi n’étions finalement pas trop mal (oui, tout est relatif…). Et heureusement Romain et Johannes ont bien assuré. Nous sommes donc repartis avec notre lot : un t-shirt « University Of New Mexico »… taille L (c’est-à-dire XL en France). C’est pas grave, ça me fera une robe.
En rentrant du tournoi, un énorme orage a éclaté, résultat :











Aujourd’hui (vendredi 24), nous avons commencé la journée par le rendez-vous avec Ken Carpenter qui est la personne de l’OIPS (Office of International Programs and Studies) qui nous a aidé dans notre démarche pour venir ici.

Nous avons ensuite reçu un plombier avec qui nous avions pris rendez-vous quelques jours plus tôt pour qu’il vienne déboucher les toilettes d’une des deux salles de bain… non, nous n’avons pas eu de problème gastrique, mais au cours de notre combat contre les roaches, nous avons jeté des cadavres enveloppés dans du sopalin dans les toilettes, ce qui les a bouché. On avait préalablement testé divers produits du genre destop, en vain… le plombier est donc venu, il a testé la chasse d’eau, puis il a sorti ses outils et a débouché les toilettes… en 1 min ! Au total nous aura coûté $70. Y a pas à dire c’est partout pareil : les plombiers se font une sacrée maille !

En début d’aprem je me suis mis aux bouquins de cours en anglais, et c’est pas évident d’étudier dans une autre langue. Avec Pru nous sommes allés au Johnson Center. 6 miles (davis) de course en une heure, j’ai repris mon rythme de croisière... quoique ça fait du bien quand ça s’arrête  ;-)

Pour finir, en quittant les douches du Johnson Center (où Prushoth a fait tomber la savonnette, je vous passe les détails…) et en se dirigeant vers la sortie, nous sommes tombés sur par hasard sur un match de volleyball féminin. C’était l’équipe de l’université qui jouait. Go lobos !









Nous avons seulement assisté au premier set, et le score reflétait bien ce qu’il s’était passé sur le terrain.









En rentrant du centre, j'ai pu apprécié l'humour américain :










Pour finir, nous allons sortir ce soir : Romain a reçu un texto de Johannes nous proposant d’aller dans un bar. Après le sport, le réconfort !